Nos projets
Valeurs et respects - la base de nos ProjetsNous nous préoccupons de nos partenaires. Même à ceux qui vivent à des milliers de kilomètres de nous. Nous voulons que les petits-producteurs reçoivent une juste part de la valeur créée, parce que leur satisfaction est la base de notre qualité. Nous payons 20 à 100% de plus que le prix du marché local et reversons 50% de nos bénéfices dans des projets sociaux au niveau local.
Ecoland Herbs & Spices est notre principal partenaire pour la mise en place de projets avec des petits-producteurs. Ils ont construit au fil des années, des groupes de petits agriculteurs à Zanzibar, en Inde du Sud et en Serbie. Ils organisent des formations agricoles pour les producteurs, les aident à obtenir la certification bio et donnent une garantie d´achat long-terme à un prix équitable. La coopération entre Ecoland and SoulSpice est le résultat d’une longue amitié qui lie les fondateurs des deux sociétés.
En plus de soutenir les projets existants de Ecoland, nous développons également de nouveaux partenariats avec des coopératives de petits-producteurs. Nous avons récemment intégré un nouveau projet à Java, en Indonésie, à laquelle nous achetons notre sucre de coco bio, et au Pérou, où nous achetons nos herbes aromatiques.
Nous connaissons nos agriculteurs. Notre priorité est de les aider à améliorer leurs conditions de vie et à développer l’agriculture biologique.
Notre objectif est de travailler dans le monde entier avec les coopératives locales et de développer des projets qui permettent aux agriculteurs une vie libre et indépendante des grandes multinationales et hors de la pauvreté. L’agriculture biologique doit devenir la base pour une gestion durable des ressources.
Carte de nos projets
Pour plus d´informations sur nos différents projets, cliquez sur les zones jaunes:
Das ProjektKerala
nos petits producteurs
en inde
En Inde, nous soutenons la culture d´une des plus anciennes épice du monde: le poivre. En partenariat avec WSS et Ecoland, nous soutenons des groupes de petits producteurs, habitant dans la jungle du Kerala en Inde du Sud, dans la culture de poivre et d´épice bio.
les debuts
Lorsque Rudolf Bühler a rencontré Wayanad Social Service Society (WSSS) en Inde du Sud en 2013, les deux partenaires étaient tous deux heureux de se recroiser. Ils avaient déjà travaillé ensemble sur un autre projet au Kerala.
WSSS est une initiative de l’Eglise catholique, qui travaille depuis 1974 afin de combattre la pauvreté, et en particulier soutenir les petits producteurs à améliorer leurs conditions de vie. Pour cela, ils ont décidé d´investir dans un site de production commun, où les épices, le café et certains fruits produits par les producteurs sont séchés, triés et exporté. Cela permet d´acquérir de nouveaux débouchés pour les producteurs et donc d´obtenir un meilleur prix. L´idée était bonne mais les fonds manquaient pour sa mise en œuvre.
Ainsi, Rudolf Bühler a permis le lancement de ce nouveau projet en se portant garant pour un prêt de la DEG – la Banque de développement allemande. Aujourd’hui, à Mananthavady, le site de production Biowin est construit et permet à 12.000 petits producteurs de vendre leurs épices sous de meilleures conditions en exportant plus de 150 000 tonnes de poivre par an. La qualité des épices et le niveau de vie des producteurs augmentent tous deux, notamment grâce au soutien fourni afin de certifier la production. Nous avons également commencé les formations des producteurs dans 4 villages afin de les convertir à l’agriculture biodynamique (norme Demeter).
notre rencontre avec les producteurs
Nous sommes partis à Churuli. Le village de producteurs est situé à environ deux heures de Mananthavady, retiré dans une forêt épaisse. Une jeep et un sens de l´aventure est nécessaire pour rencontrer les communautés.
Le temps semble être resté immobile à Churuli : les maisons sont simples, et le paysage est vierge de toute industrialisation. Nous suivons les producteurs à travers leurs champs d´épices colorés et abondante, qui ressemble à une promenade au milieu de la jungle. Ils nous montrent fièrement leurs vignes de poivre qui poussent le long d´immenses arbres. Nous voyons différents types de poivre et nous apprenons à reconnaître les différentes variétés à différentes tailles de feuille. « Le moment de la récolte dépend du type de poivre souhaité », explique l’un des producteurs, « le poivre vert et noir est récolté à l’état immature (fruit vert), alors que pour le poivre rouge, on récolte les fruits quand ils sont murs (rouge). »
les pratiques agricoles
La culture d’épices est un travail qui demande beaucoup d’attention et de temps, en particulier car les producteurs font tout à la main. Ils travaillent suivant leurs connaissances traditionnelles, transmises par leurs ancêtres, et se basent sur les principes de l’agriculture védique, qui s´oriente, par exemple, aux phases lunaires. Mais le fruit de ce travail est clairement le gout exceptionnel des épices sur place. Nous avons pu le gouter lors du repas préparé sur place : servi sur des feuilles de bananier, nous dégustons un curry maison avec un chutney de coco, au gout incomparable.
De retour à Mananthavady, le Directeur du Site, Père John Choorapuzhayil, nous fait visiter le nouveau centre de production de Biowin qui permet le nettoyage et triage d´épice et de café. Les standards qualité et le matériel nous impressionne. Ecoland vient par ailleurs tout juste d´installer un laboratoire sur place pour mieux tester la qualité des épices avant leur envoi en Allemagne. Durant notre visite, nous avons également organisé une formation qualité pour permettre une optimisation des processus qualité sur l´ensemble du site.
promotion des anciennes varietes de poivre
Ecoland et SoulSpice sont tous deux convaincus de l´importance primordiale de la biodiversité. À cette fin, Ecoland finance un projet de revitalisation de 40 anciennes variétés de poivre, qui étaient autrefois originaire du sud de l’Inde. L’objectif est de cultiver de nouveau ces variétés indigènes, qui ont été massivement remplacés par l’agriculture industrielle et les semences issue de grandes multinationales. Ceci est non seulement importante pour la biodiversité locale (car les variétés locales sont mieux adaptées au climat et maladies locales), mais aussi pour qualité du poivre. En effet, ces variétés anciennes ont un arome particulièrement intense et offre une expérience gustative inégalable.
In Churuli scheint die Zeit stehen geblieben. Einfache Häuser stehen in einer unberührten Landschaft. Die Bauern sind freundlich und führen uns durch ihre üppigen Gewürzgärten, die für uns wie ein Dschungel aussehen. Stolz zeigen sie uns ihre Pfeffersträucher, die sich an meterhohen Bäumen emporranken. Wir sehen verschiedene Pfeffersorten und lernen, wie man die einzelnen Sorten an den unterschiedlichen Blattgrößen erkennen kann. „Der Zeitpunkt der Ernte hängt von der gewünschten Pfeffersorte ab“, erklärt uns einer der Bauern, „grüner Pfeffer wird im unreifen Zustand geerntet, und roter Pfeffer bei der Ernte der vollreifen Früchte.“
Das ProjektZanzibar
les producteurs d’épices
de zANzIBAR
Zanzibar était une fois célèbre pour ses épices, nous souhaitons redonner vie à cette ancienne tradition de culture d’épices et donner accès à de nouveaux marchés aux petits producteurs de l’île. Retour sur notre visite sur place.
les debuts
Nous sommes à Zanzibar. Dans un minibus à Kidichi. Les champs de productions d’épices sont situé à 25 kilomètres au nord-est de la capitale Stonetown. C’est la saison des pluies, nous marchons laborieusement à travers les flaques d’eau et la boue.
Notre partenaire, Ecoland, a lancé un projet développement d’épices à Zanzibar en 2013. Plusieurs fois par an, son président, Rudolf Bühler, rend visite aux agriculteurs, les aidant dans le processus de certification bio et garantit l’achat de la totalité de la récolte à des prix équitables. Dans un premier temps, ils étaient 15 petits-producteurs, ils sont maintenant 21 agriculteurs et beaucoup sont sur la liste d’attente.
L’accès direct au marché allemand est très important pour les producteurs. Via la coopération avec Ecoland, ils peuvent vendre leurs épices en dehors des prix du marché mondial, et ainsi obtenir de meilleurs revenus. Les petits-producteurs ont en besoin : la culture d’épices ne leur apporte que peu de revenus et leurs champs sont petits : trois acres (environ 1,2 hectares) de terres par producteur en moyenne. Le gouvernement leur a donné leur indépendance il y a 50 ans, avant ils étaient ouvriers dans les
Notre rencontre avec les producteurs
En arrivant à Kidichi, nous rencontrons Ridhwan Amour Ali, d’humeur joyeuse. Il est le secrétaire du groupe des agriculteurs locaux: « Depuis que je travaille avec mes partenaires allemands, j´ai pu construire deux nouvelles pièces dans ma maison. Nous sommes très satisfait de notre collaboration. »
Les fermes des producteurs se trouvent à l’ombre des cocotiers. Ils sont séparés par des clôtures simples et quelques points de repères sommaires. Au sein des arbres d’épices, se dessinent leurs modestes cabanes et maisons. Les agriculteurs sont auto-suffisants, et s’ils produisent au-delà de leur propre besoin, c’est vendu sur le marché local.
Un fermier passe et nous montre sa machette, qu’il transporte en permanence avec lui. Il travaille aussi avec une bêche et une pelle. Ici, tout est encore fait à la main. Les épices poussent en abondance à Zanzibar et suivant les principes de l’agroforesterie : les vignes de poivre et de vanille s’enlacent autour des arbres de clous de girofle, de cannelle ou de noix de muscat. Les plants de chili poussent au milieu des arbres, et servent de pesticide naturel à la cardamome, au curcuma ou encore au gingembre.
le travail de certification
Retour à Stone Town, la vieille ville de Zanzibar, où nous rencontrons Othman Ramadhan. Son bureau est situé au bord d’un marché très animé. Il est assis devant son ordinateur portable au bureau – et il parle couramment l’allemand. Othman a étudié l’agronomie à Bonn et travaille pour l’Institut Offenburg Lacon et Ecoland. Sa mission est de contrôler les agriculteurs biologiques à Zanzibar et leur fournir le soutien nécessaire.
Les agriculteurs à Zanzibar cultivent leur terre de manière écologique depuis toujours : ils ne cultivent que des variétés anciennes, qui ont souvent plus d’huiles essentielles et donc plus de saveur que les variétés hybrides. Ce qui n’existe pas à Zanzibar de toute façon. Mais les anciennes variétés ont d’autres avantages : ils sont plus résistants aux maladies que les nouvelles variétés.
Depuis 2013, les épices sont certifiés bio. Cette qualité est payante : ils obtiennent un bien meilleur prix que sur le marché local. Cela permet aux producteurs de vivre de leur travail, et de ne pas avoir besoin, comme tant d’autres, de migrer vers la ville. Notre objectif est de progressivement soutenir les agriculteurs à mettre en place l´agriculture bio-dynamique et d´obtenir la certification Demeter.
notre equipe sur place
Le lendemain à Stone Town nous rencontrons Farooq, notre personnel local du projet, qui est responsable de l’exportation des épices et gère notre entrepôt local. Les épices y sont triées, emballés et expédiés.
Farooq explique: « Nous travaillons en étroite collaboration avec les producteurs et nous leur enseignons les normes de qualité, telle que la façon d’éviter toute forme de contamination par les aflatoxines. Avant l´envoi des épices, nous prélevons un échantillon dans chaque lot et nous le faisons tester par un laboratoire international. »
C´est ici que ce termine notre voyage mais nous donnons déjà rendez-vous à nos producteurs avant la prochaine récolte.
Das ProjektJava (Indonésie)
REVALORISER LES TRADITIONS AGRICOLES EN INDONÉSIE
Le sucre de fleur de coco est la nouvelle star parmi les alternatives au sucre. Sa récolte et sa confection est délicate et prend du temps, mais les petits producteurs javanais le maîtrisent parfaitement..
les debuts
Ayant travaillé sur le sucre de coco durant notre vie professionnelle, nous savons combien il est difficile de trouver des entreprises avec des pratiques commerciales transparentes. Nous avons donc été ravie de rencontrer Dippos Naloanro, fondateur et directeur de MIO (soutenu par l´agence de développement des imports suisse). Lui et sa communauté des producteurs de sucre de coco sont les premiers producteurs certifiés Fairtrade d´Indonésie. Nous lui avons rendu visite au milieu de la saison des pluies. Durant une brève interruption des pluies, nous en avons profité pour rencontrer les producteurs.
Sur le chemin, Dippos nous explique la situation compliquée dans laquelle sont la plupart de producteurs de sucre de coco. Souvent, ils sont endettés à des intermédiaires qui préfinancent leur récolte. En échange de cette avance, les intermédiaire recoivent une partie de la production de sucre de noix de coco. Pour certains producteurs, cela les entraine dans un vrai piège de la dette. Ils ne peuvent vendre leur production qu´à un intermédiaire seulement, parce qu’ils lui doivent tant d’argent. Ainsi se crées des dépendances dangereuses pour les petits producteurs. Il y a un donc un travail important à faire pour nous et notre partenaire PT Mega Inovasi Organik (MIO).
notre recontre avec les producteurs
Dans le village de Hargorojo, habitent 300 familles avec un total de 1700 personnes. Nous rencontrons Ibu Juminem. Elle dirige un groupe de 36 femmes qui produisent du sucre de fleur de coco. Deux fois par jour, un grimpeur monte à la cime des cocotiers pour récolter le nectar. Cela doit recolté aussi souvent afin que le précieux nectar ne fermente pas. Parce qu´aucun additif n´est utilisé, les femmes commencent à cuire immédiatement le jus récolté. Ils le font mijoter jusqu’à ce qu’il caramélise et finalement se cristallise en sucre de fleur de coco. Elles se partagent les revenus de la récolte pour moitié avec les grimpeurs.
« Je cuisine avec 10 à 15 litres de nectar par jour », explique Ibu Jeminem tout en remuant délicatement le nectar qui mijote devant elle. « Depuis que nous travaillons avec MIO, notre vie s´est considérablement améliorée. Aujourd´hui, nous avons un prix stable et un acheteur fiable pour notre sucre. Avant, nous vendions notre sucre sur le marché local et le prix fluctuait considérablement. Aujourd’hui, je peux me permettre de réparer ma maison et ma cuisine.» MIO paie plus de 50 pour cent de plus que le prix du marché. Par ailleurs, la coopérative reçoit un bonus de 15% pour la vente de sucre certifié commerce équitable, qu’elle investit dans un fond qui finance des projets soutenant les communautés de producteurs. MIO développe un fonds de commerce équitable, qui conçoit de nouveaux projets avec lesquels les agriculteurs peuvent être aidés. Dippos explique: « Nous prenons soin de nos agriculteurs en soutenant des activités sociales. Nous aidons les jardins d’enfants locaux, des orphelinats et faisons des dons à des projets d’infrastructure locaux. Nous aidons les agriculteurs qui sont dans le besoin en raison d’accidents notamment en donnant une bourse scolaire à leurs enfants ».
notre partenaire sur place
Le lendemain, MIO nous donne une visite dans son site de production de sucre de coco. Le sucre de fleur de coco livré est d’abord soumis à un strict contrôle qualité. Il est ensuite trié à la main pour enlever toute impureté puis cuit cinq à six heures dans un four afin de réduire le taux d´humidité en deca de 2%.
MIO travaille avec plus de 1000 producteurs. Ils n´achètent que le sucre cristallisé et non le sucre dur en blocs, comme le font la plupart des acheteurs sur le marché. Cela permet de payer un meilleur prix pour les producteurs. En moyenne, un producteur possède entre un demi et un hectare de terre, où il peut produire une variété de produits bio. MIO veut travailler sur une plus grande diversité des revenus de ses producteurs afin qu´ils ne soient pas uniquement dépendant du sucre de coco. Nous partageons la vision de MIO et nous croyons que le concept contribuera à une amélioration durable des revenus et donc de leur conditions de vie.
PT Mega Inovasi Organik (MIO) est notre partenaire local en Indonésie. Dans un premier temps, la société axée sur la production de sucre de fleur de coco. Maintenant, elle a élargi sa gamme à d’autres produits biologiques utilisés pour les mélanges d’épices tels que le poivre, le poivre cubeb, ou encore la vanille. Cette diversification assure un meilleur revenu aux agriculteurs.
La maîtrise de méthodes de production traditionnelles permet aux producteurs de vivre de manière indépendante et hors de la pauvreté. L’accès aux marchés internationaux est essentiel pour cela et cela nécessite un contrôle qualité strict. Dippos nous explique comment cela fonctionne: « Nous pouvons assurer les normes qualité par notre système ICS (Internal Control System), notre système de contrôle interne. Il nous permet de suivre nos produits au début à la fin et à rendre l’ensemble de la chaîne transparente. Nos producteurs de coco travaillent en groupes de 20 à 30, et chaque groupe a élu un porte-parole qui est responsable de l´ensemble de la production. Il y a des réunions régulières où les représentants élu reçoivent des conseils et une aide pour toutes les questions relatives à l’agriculture biologique. Nos formateurs commencent par expliquer comment gérer la plantation des arbres, puis expliquent les différentes étapes de la culture, la cuisson du sucre, le transport. Nous avons une base de donnée avec l´ensemble des producteurs et pouvons tracer nos lots à chacun d´eux. »